Avec les milliers de fonds communs de placement disponibles, le choix du bon fonds peut sembler insurmontable. Mais en vous concentrant sur vos objectifs et en comprenant quelques concepts clés, le processus devient beaucoup plus facile.
Les fonds communs de placement permettent aux investisseurs de mettre en commun leur argent, qu’un gestionnaire de fonds investit ensuite dans une sélection diversifiée d’actifs. Cela signifie que lorsque vous investissez dans un fonds commun de placement, vous achetez en fait les actifs que le gestionnaire a choisis. Il est important de choisir un fonds qui corresponde à vos objectifs financiers personnels. Voici comment procéder.
1. Comprendre vos objectifs et votre tolérance au risque
Le choix d’un OPCVM commence par la compréhension de vos objectifs financiers. Posez-vous la question : Visez-vous une croissance régulière avec un risque faible ou êtes-vous plus intéressé par des rendements potentiels élevés, même s’ils s’accompagnent d’un risque plus élevé ?
Il est également important de tenir compte du rôle des dividendes dans votre stratégie d’investissement. Comprendre ce que sont les dividendes d’actions peut vous aider à évaluer les fonds susceptibles de vous procurer un revenu régulier en plus de la croissance. Vos objectifs vous aideront à déterminer le type de fonds qui vous convient le mieux.
La tolérance au risque est un autre facteur important. Quel est le niveau de risque que vous êtes prêt à prendre avec vos investissements ? Si vous épargnez en vue d’un avenir lointain, comme la retraite, vous pouvez peut-être adopter une stratégie plus agressive, comme investir dans des fonds communs de placement à base d’actions. En revanche, si vous n’êtes pas à l’aise avec les hauts et les bas du marché, une approche plus conservatrice avec une combinaison d’actions et d’obligations pourrait mieux vous convenir.
En outre, tenez compte de votre horizon temporel. Si vous ne prévoyez pas d’utiliser l’argent avant plusieurs années, vous pouvez peut-être prendre plus de risques. En revanche, si vous avez besoin d’accéder à l’argent rapidement, un fonds plus sûr et plus stable peut être une meilleure option.
2. Gestion active ou passive
Les fonds communs de placement peuvent être gérés de manière active ou passive, et il est essentiel de connaître la différence.
Les fonds actifs sont gérés par un gestionnaire qui sélectionne des actions ou d’autres actifs dans l’espoir d’obtenir des résultats supérieurs à ceux d’un indice de marché spécifique. Ces fonds impliquent de nombreuses recherches sur les entreprises, les tendances du marché et d’autres facteurs. Bien que cela semble attrayant, il est important de se rappeler que les fonds gérés activement ne battent pas toujours le marché.
En revanche, les fonds passifs sont conçus pour suivre un indice de marché tel que le S&P 500. Au lieu d’essayer de surperformer le marché, ces fonds visent à égaler la performance de l’indice. Bien que les fonds passifs ne nécessitent pas le même niveau de recherche, ils offrent souvent des rendements plus réguliers au fil du temps, en particulier si l’on tient compte des fluctuations du marché.
3. Faites vos propres recherches
Avant d’investir dans un fonds commun de placement, il est essentiel d’examiner l’historique de ses performances et l’équipe de gestion qui en est à l’origine. Le fonds a-t-il toujours enregistré de bons résultats au fil du temps, même pendant les baisses du marché ? L’équipe de gestion a-t-elle de longs antécédents de réussite ? Ce sont des facteurs importants pour déterminer si un fonds continuera d’enregistrer de bonnes performances à l’avenir.
Un autre facteur à prendre en compte est la rotation. La rotation correspond à la fréquence à laquelle un fonds achète et vend des actifs. Une rotation élevée peut créer des obligations fiscales dans les comptes imposables, ce qui peut réduire votre rendement.
4. Diversifier son portefeuille
La diversification est l’une des stratégies les plus efficaces pour réduire les risques. En répartissant vos investissements entre différents actifs, vous protégez votre portefeuille contre les pertes importantes dans un seul domaine.
Par exemple, au lieu de placer tout votre argent dans un seul fonds commun de placement en actions, envisagez d’ajouter des fonds obligataires, des fonds internationaux ou des fonds immobiliers. Cette combinaison d’actifs peut contribuer à atténuer les hauts et les bas du marché. Les fonds d’actions totales, qui détiennent une part de chaque société cotée en bourse, constituent un moyen simple de diversification, car ils vous permettent d’être exposé à de nombreux secteurs à la fois.
5. Privilégier la croissance à long terme
Lorsqu’il s’agit de fonds communs de placement, vous devez vous concentrer sur la croissance à long terme. Le marché boursier a tendance à augmenter au fil du temps, malgré les creux et les fluctuations à court terme. Par exemple, l’indice Dow Jones Industrial Average a constamment augmenté au cours du siècle dernier, même après des périodes de baisse.
Cette perspective à long terme est particulièrement importante en cas de baisse des marchés. Si vous avez choisi un fonds bien diversifié, le fait de rester investi malgré les hauts et les bas est susceptible de porter ses fruits à long terme. Bien qu’il n’y ait aucune garantie, une approche diversifiée et équilibrée de l’investissement dans les fonds communs de placement peut vous aider à maximiser vos chances de réussite au fil du temps.
Conclusion
Pour choisir le bon fonds commun de placement, vous devez comprendre vos objectifs financiers, connaître votre tolérance au risque et effectuer des recherches approfondies sur le rendement antérieur et la gestion du fonds. En suivant ces étapes simples et en vous concentrant sur la diversification et la croissance à long terme, vous pouvez prendre des décisions éclairées qui s’inscrivent dans votre stratégie d’investissement.