Il fait beau, les petits oiseaux chantent, le soleil est radieux et les arbres sont verts, voilà une journée de mai idéale pour faire un petit footing et s’entraîner au running. Difficile de trouver la même motivation quand un vent glacial s’abat sur la ville, qu’il fait nuit à cinq heures du soir et que le gris et le froid sont les seuls présents à l’extérieur. Pourtant, il est primordial, pour faire de véritables progrès, de ne pas interrompre son entraînement pendant toute la période hivernale. Pour cela, il faut suivre quelques astuces qui rendront ces moments a priori pénibles tout à fait supportables.
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D’abord, l’important est de s’échauffer, encore plus qu’en été. Avec le froid, les risques de blessures musculaires sont encore plus grands et si vous partez dans votre effort avec des muscles pas encore chauds, vous prenez de gros risques. Mais du coup, vous pouvez vous échauffer chez vous, à l’intérieur et au chaud, sans souci, et ne sortir que quand vous serez fin prêts pour courir directement. Dans le même ordre d’idée, il est déconseillé de faire des pauses trop longues durant une session de running l’hiver car les muscles se refroidissent évidemment plus rapidement. Il faut toutefois continuer à boire beaucoup, même si la sensation de soif sera moins forte.
Outre l’échauffement, le succès d’un footing dans le froid passe aussi par la qualité de l’équipement. L’idéal est de porter 3 couches sur soi. La première gardera la chaleur du corps au plus profond, la seconde servira d’isolant entre les deux autres couches, tandis que la troisième sera votre premier rempart contre le vent et la pluie. Aussi, les extrémités du corps sont les endroits où la chaleur du corps s’échappe le plus rapidement. Bonnet sur les oreilles, gants et grosses chaussettes sont donc indispensables pour ne pas souffrir du froid. La nuit, n’oubliez pas non plus de mettre des vêtements visibles et des bandes fluos pour vous faire voir des voitures.
En hiver, le challenge du running devient aussi mental que physique. Il peut donc être intéressant de faire travailler son cerveau et de l’habituer à endurer des situations stressantes ou difficiles. Pas besoin de sortir chez vous non plus pour cela. La pratique du poker par exemple, qui requiert endurance et résistance mentale, ainsi qu’une grande concentration, est idéale pour cela.
Pour être plus fort mentalement, il est aussi de bon ton de ne pas courir tout seul l’hiver. En étant deux personnes embarquées dans la même galère, vous trouverez l’effort beaucoup moins pénible et cela fera même des souvenirs funs à partager de quand vous courriez dans la tempête. Et toujours d’un point de vue motivation, rappelez-vous que les efforts réalisés l’hiver font brûler bien plus de calories que des activités identiques faites pendant l’été. Vous serez donc plus efficaces l’hiver.
Enfin, tout comme l’échauffement, il est grandement préférable de s’étirer à la fin de sa session chez soi au chaud, après avoir enlevé vos vêtements froids et trempés, pour éviter tout rhume ou maladie qui vous empêcherait de retourner au front la semaine prochaine.
Si courir l’hiver apparaît toujours comme plus contraignant, quelques règles simples permettent de contourner les difficultés et d’obtenir des résultats plus grands que durant l’été. Alors tant pis pour les petits oiseaux, il faut aussi se sortir en décembre !