Après des mois de réflexion je viens de m’offrir ma première paire de roue en carbone pour mon vélo de route.
Je repoussais systématiquement cette idée car une belle paire de roue représente un budget vraiment conséquent.
Mais la passion a pris le dessus et j’ai finalement craqué.
Il existe pleins d’excellentes marques de roues sur le marché et après de longues recherches j’ai finalement opté pour les nouvelles Mavic Cosmic SLR 45.
Ce choix n’a pas été fait au hasard, alors je vais vous expliquer dans cet article les raisons de mon choix. Je vais également vous partager mes premières impressions après quelques semaines d’utilisation intensive en montagne cet été.
On pose le contexte
Je fais pas mal de vélo, entre 10 000 et 13 000 km par an. Je parcoure notamment environ 5 000 km rien que pour le vélotaf.
Venant plutôt du VTT et attiré par l’expérience route, j’ai opté pour un Focus Mares AL 105, un vélo en alu typé Gravel qui me permettait d’adapter des pneus jusqu’à 42 mm de large.
J’ai tellement accroché que moins de 2 ans plus tard j’achetais exactement le même vélo dans sa version carbone, le Focus Mares 9.8.
Je n’ai pas revendu l’ancien qui me sert pour le Home Trainer où éventuellement de mulet.
J’utilise mon vélo essentiellement pour faire de la route, seul la plupart du temps, mais aussi en groupe au sein d’un club. Dans un coin de ma tête j’aimerais faire un peu de compétition histoire de me frotter à des costauds, sans doute cette années.
Au fil des années j’ai réduis la section de mes pneus pour passer de 35, à 32, puis à 28 mm. A chaque fois le confort se réduit mais les performances augmentent, parallèlement à ma condition physique qui s’améliore à force de pratique et d’entraînement. Paradoxalement le confinement m’a permis de passer à un niveau supérieur. En effet grâce à Zwift ma FTP est passé de 240 à 310 Watts pour un poids d’environ 64 kg en quelques semaines seulement. Depuis j’arrive à la maintenir à 300 Watts simplement avec ma routine hebdomadaire. C’est un niveau de puissance qui me convient bien pour avaler les courtes bosses de la région Normande à un niveau effort d’intensité très élevé (anaérobie). Ce genre d’effort peut être tenu 5 minutes environ, le temps de monter la bosse …
Quand la condition physique s’améliore on a envie de se faire plaisir et d’investir dans le matériel.
Mon vélo de Gravel me convient parfaitement, je n’envisage absolument pas de le remplacer par un vélo plus taillé pour la route, d’autant que quand j’ai envie de me faire un peu de forêt j’ai juste à mettre les roues de mon ancien vélo montée en 42 mm. Je ne pourrais pas faire ça avec un pur vélo de route car l’empattement ne le permettrait tout simplement pas.
Par contre les roues d’origines fournies avec le vélo, des Novatec 30 Disc en alu, sont le vrai point faible de mon vélo. Il est rare qu’un vélo soit livré avec de bonnes roues et de toute évidence mon vélo n’échappait pas à cette règle. Les Novatec 30 Disc sont lourdes, pas assez rigides, et le moyeu est une vraie plaie à maintenir, je ne sais pas comment on peut concevoir des moyeux aussi mauvais.
Alors ce qui devait arriver … arriva … cela fait plusieurs mois que je me suis mis en quête d’une paire de roues haut de gamme en carbone.
J’ai lu des tonnes d’articles sur le sujet, j’ai repoussé cet achat au maximum afin d’être certain de faire le bon choix, et finalement je me suis offert les Mavic Cosmic SLR 45 Disc en Carbone disponible au tarif de 1599 EUR au lieu de 1899 EUR au moment de mon achat.
Pourquoi des roues en Carbone ?
Les roues en Carbone présentent au moins 2 avantages :
- Elles sont très légères et rien que sur cet aspect je vais gagner au moins 400 grammes par rapport à mes roues Novatec actuelles.
- Elles apportent une meilleure rigidité latérale, critère qui est déterminant si vous aimez grimper des cols, lancer des sprints ou des petites attaques. Contrairement aux roues en alu, elles ne vont quasiment pas se ployer latéralement lorsque vous allez balancer votre vélo d’un côté à l’autre. A la clé un gain de Watt absolument phénoménale et d’ailleurs actuellement je suis entrain de pulvériser tous mes anciens PR Strava. Sur une bosse que je montais en 10 minutes j’arrive à gagner plus de 40 secondes !
Alors il y a forcément des inconvénients :
- Le carbone est plus sensible au choc donc personnellement cette paire de roue me servira pour la route et mon ancienne paire de roue sera dédiée au Gravel, ou le risque de choc lié au cailloux est plus important, même si je dois admettre que je n’ai jamais abimé mes roues en faisant du Gravel …
- Sa rigidité élevée va réduire le confort général, mais ce point est à relativiser si vous optez pour un montage Tubeless ou la pression requise est moins élevée, vous récupérerez du confort sans perdre de rendement.
Pourquoi j’ai choisi les roues Mavic Cosmic SLR 45 Disc ?
Après cette longue introduction pour poser un peu le contexte je vais pouvoir répondre à cette question. Pourquoi les roues Mavic Cosmic SLR 45 Disc ?
Il existe des dizaines de marques de roues : Campagnolo, Mavic, Fuclcrum, Shimano, Zipp, Reynolds, Legend Wheels, DT Swiss, Enve, Roval, … et toutes semblent super attrayantes !
Et pourtant j’ai choisi les Mavic Cosmic SLR 45 Disc, et voici 7 raisons qui justifient ce choix:
- Les roues sont compatibles Tubeless et Tubetype – J’avais très envie de me lancer dans le Tubeless malgré les avis mitigés. Alors je veux me faire ma propre opinion sur le sujet et pouvoir remettre des pneus de type Tubetype si mon expérience n’est pas concluante. A ma grande surprise certains fabriquant proposent des roues que Tubeless, comme Zipp ou Roval et d’autres que Tubetype. Mavic permet les deux solutions et c’est parfait ainsi.
- Les roues ne sont pas Tubeless Ready comme la plupart des roues, mais Tubeless UST. Ce critère est peut être celui qui m’a le plus convaincu car Mavic est le seul à avoir développé un vrai standard Tubeless. Tubeless UST signifie notamment que les roues Mavic n’ont pas besoin de fond de jantes. Beaucoup de ceux qui ont des galères avec le Tubeless Ready ont rencontrés des problèmes de fond de jantes.
- La paire de roues est légère. La paire fait 1470 grammes dans la version avec un profil de 45 mm de hauteur. Ca n’en fait pas les plus légères du marché, mais en apparence seulement. En effet si vous enlevez de la balance les 2 x 30 grammes de fonds de jantes elles font de nouveau partie des meilleures.
- Elle est proposée dans différents profils. J’ai opté pour le profil de 45 mm, mais elle est aussi proposée en 32 et 65 mm. La raison m’aurait conduit à prendre les 32 qui me suffisent largement, mais en 45 elles ont plus de gueule ! Plus le profil est élevé plus elle vous offrira de rendement une fois lancé grâce à l’inertie générée. Si vous roulez à moins de 30 km/h lors de vos sorties optez peut être pour les 32 mm pour une meilleure efficacité. Sachez également qu’un profil élevé offre une plus grande prise au vent latéral, ce n’est pas une légende, et vous risquez d’être plus facilement déporté.
- On peut démonter le moyeu sans outil. Il suffit de tirer sur la cassette pour démonter le moyeu et assurer sa maintenance. Personnellement je trouve ça excellent !
- On peut rendre sa roue libre plus ou moins bruyante en retirant un petit amortisseur de bruit situé dans le moyeu, ce que je me suis empressé de faire pour me faire entendre en ville quand il y a des piétons, ça paraît tout bête mais ça marche parfaitement !
- Mavic est désormais de nouveau Made in France ! Vous savez certainement que Mavic a été en redressement judiciaire début 2020, cette marque française mythique a faillit disparaître. Elle a heureusement trouvée un repreneur, l’ancien patron de Bricorama, et s’est recentrée sur son domaine d’expertise, la fabrication de roues et l’innovation ! Pour l’occasion Mavic a même rapatrié en France la conception et la fabrication des prototypes de ses roues et la production se fait en Roumanie. La quasi totalité des concurrents fabriquent à Taiwan ou en Chine.
Je suis certains que j’aurais trouvé mon bonheur avec d’autres marques mais le système Tubeless UST, le démontage du moyeu sans outil et le renouveau du Made in France sont les 3 arguments qui ont su me convaincre.
Place au montage
Mes roues ne sont pas arrivées seules, pour l’occasion j’ai acheté des nouveaux disques Shimano Ultegra SM-RT 800 et des pneus Veloflex Corsa Race TLR en 25 mm. La bouteille de Red bull était offerte avec.
On procède on montage des valves Tubeless, rien de très compliqué, le petit caoutchouc se met en premier, il vient éviter d’abimer la jante en serrant la vis. On utilise pas d’outils, uniquement à la force des doigts. Pour le montage de la cassette c’est du Center Lock Shimano.
Je vais maintenant monter les pneus Veloflex Corsa Race TLR sur la jante. Aucune difficulté pour monter le premier flan mais pour le second c’est plus compliqué. Vous pouvez vous servir de la minute fournie avec les roues mais faites attention de ne pas les abimer. Vous devez normalement pouvoir y arriver sans outil mais il faut avoir la bonne technique. Ce type de difficulté est assez classique sur les bons pneus mais encore plus sur des roues Tubeless.
Pour l’installation des disques c’est encore du Center Lock, on fait difficilement plus simple, serrez bien quand même 40 Nm si vous avez une clé dynamométrique, personnellement je le fais au feeling. 40 Nm c’est comme si vous mettiez un poid de 4 kg au bout d’une barre de 1 mètre pour serrer. Si ça peut vous aider …
Et le gonflage des pneus Tubeless ? Vous croyez que je ne vais pas en parler ? Je suis presque totalement débutant en la matière, en tout cas j’avais déjà un booster et du liquide préventif que j’avais acheté car j’avais testé le tubeless sur mes roues Novatec, sans succès car j’avais justement eu des problèmes de fonds de jantes suite à un rayon cassé. Bref c’était entièrement de ma faute, j’avais fait de la merde et donc pas été au bout de l’expérience. A tord peut être !
Alors donc est ce que j’ai galéré à gonfler mes pneus Tubeless ? Oui !!! J’ai mis 1h30 à trouver la solution!
En réalité les tutos d’installation des pneus Tubeless disent quasiment tous qu’il faut d’abord faire claquer ses pneus en utilisant un compresseur ou un booster puis de les dégonfler et mettre le liquide préventif pour colmater les petites fuites restantes après.
Mais en réalité la technique de montage va dépendre du pneu.
Et pour faire très simple si vous avez galéré à mettre les flancs des pneus dans la jante la technique précité ne fonctionnera certainement pas car les pneus vont avoir du mal à correctement s’aligner sur les bords de la roue et donc à créer une étanchéité naturelle.
Il faut donc dans ce cas mettre le préventif AVANT de s’évertuer à le faire claquer en vain. Magie après ça claque tout seul ! J’ai gonflé la deuxième roue en moins de 5 minutes chronos.
Passé cette galère de débutant je ne vous dit même pas la joie immense que cela m’a procuré, une petite bière pour me rafraîchir et GO sur la route pour rouler dans le quartier pour bien répartir le préventif et optimiser l’étanchéité.
Je vais vous donner les premières impressions au prochain chapitre, mais je peux vous assurer qu’un simple tour de quartier ma fait réaliser que je n’avais plus le même vélo !
Mes premières impressions ?
Au moment ou j’écris la première version de cet article j’ai déjà parcouru plus de 900 km et gravi plus de 20 000 m de D+ avec mes nouvelles roues.
Les vacances à la montagne étaient définitivement le meilleur moyen de les mettre à rude épreuve, notamment dans les terribles ascensions de cols comme Forclaz, Semnoz, Tamié, Leschaux côté Annecy ou encore Vars, les Orres et Izoard côté Embrun.
Les roues en carbone procurent des sensations radicalement différentes que sur des roues en aluminium.
La différence de rigidité est flagrante. Tout le monde le dit, les roues en carbone sont plus rigides mais faute d’avoir essayé je ne voyais pas en quoi elles le seraient plus que mes roues Novatec de base.
Et bien ça n’a absolument rien à voir, c’est tellement rigide que ressentez parfaitement que le moindre Watt délivré est utilisé à bon escient. Avant de partir en vacances j’ai testé les roues juste après les avoir monté, sur un segment que je prend régulièrement. J’ai explosé mon PR réalisé 2 semaines plus tôt avec 40 secondes de moins sur un effort qui me prenait 9 min 02. Les roues en carbone me font gagner 7,3 % de rendement sur ce segment, mais j’ai constaté le même gain sur d’autres segments depuis mon retour.
C’est un fait mes nouvelles roues Mavic Cosmic SLR 45 me permettent de rouler beaucoup plus vite !
Gravir des cols avec ces Mavic Cosmic SLR a été un vrai plaisir, et dans les moments les plus difficiles, comme des bosses à 15% dans le col du Forclaz ou le passage dans la forêt de Mélèzes du col de l’Izoard, vous appréciez d’avoir un vélo efficace au rendement optimal.
En optant pour des roues avec un profil de 45 je savais que j’achetais des roues potentiellement exigeantes. En effet plus le profil est important plus il faut savoir les emmener pour bénéficier de l’avantage de l’inertie.
Alors est-ce que cela allait se ressentir pendant les ascensions à faible vitesse ? Non pas du tout, le profil de 45 reste très adapté à la montagne, et on ne ressent aucune sensation de lourdeur lié à la hauteur du profil.
Si vous habitez la montagne à l’année sans doute que les Mavic Cosmic SLR 32 seront encore mieux adaptées mais si comme moi vous vivez dans une région moins exigeantes, avec des bosses plus raisonnables, les Mavic Cosmic SLR 45 seront bien plus polyvalentes.
J’en profite pour préciser que l’association des roues Mavic Cosmic SLR 45 avec les pneus Veloflex Corsa Race TLR en 25 mm s’est avérée vraiment pertinente et que mon passage en montage Tubeless est une vraie réussite qui contribue à mon avis dans une certaine mesure au gain de performance général. Et puis ces Veloflex au delà d’être extrêmement qualitatifs sont visuellement vraiment magnifiques !
En Tubeless la pression de gonflage est légèrement inférieure à celle d’un montage Tubetype et pour autant en roulant le pneu n’apparaît pas déformé sur la surface de contact au sol comme ça le faisait avant. Rien qu’au visuel je comprend immédiatement que le rendement sera meilleur. La sensation est assez incroyable, je ne sait pas si c’est a roue en carbone, le Tubeless ou les 2 mais je suis vraiment impressionné par le confort que je ressens en roulant. L’ensemble est extrêmement rigide et pourtant lorsque vous prenez un dos d’âne, une imperfection sur la route, ou que vous empruntez un petit chemin sans revêtement, le confort n’est pas sacrifié. D’ailleurs lorsque je prend un dos d’âne à haute vitesse le vélo reste parfaitement positionné alors qu’auparavant l’arrière avait tendance à sauter.
Je ne veux pas m’avancer trop vite mais après plus de 1000 km avec cette nouvelle configuration sans avoir rencontré le moindre problème je me dis que le Tubeless sur cette paire de roue Mavic est un choix pus que pertinent. Je peux d’ailleurs attester que le Tubeless fonctionne car lorsque je nettoie mon vélo je sens une petite pellicule un peu collante sur les parties du cadre à proximité des roues. Cela signifie donc que le préventif à fait sont office sans que je m’en rende compte.
Quand ça descend ça va très vite en montagne et il faut être vigilent de ne pas se laisser trop griser par la vitesse. Je me souviens qu’en redescendant de l’Izoard vers Briançon je me suis retrouvé à plus de 70 km/h en quelques secondes dans une pente à 8 ou 9%. A l’approche d’un sous bois j’ai réalisé qu’il y avait une épingle imminente. Généralement je met la carte du GPS en descente pour anticipé mes trajectoires mais j’avais oublié. Je peux vous assurer que dans cette situation les freins à disques ont été très appréciables et il m’a pourtant fallu pomper violement à 3 ou 4 reprises sur les freins pour parvenir à prendre l’épingle sans mal. le comportement du vélo a été exemplaire, mais personnellement j’ai eu une grosse sueur froide.
Conclusion
Vous l’aurez compris je ne regrette absolument pas mon achat qui m’apporte à la fois du plaisir à l’utilisation, du confort grâce au Tubeless et de la performance tant sur le plat que dans les bosses grâce à la rigidité accrue du carbone.
Le choix de Mavic me semble être un choix de raison. C’est une marque française qui fabrique ses propres roues en Europe et ne se contente pas d’assembler du chinois comme le font en réalité les marques de roues artisanales françaises. Attention je ne porte pas de jugement sur ces marques et il y a de la place pour tout le monde sur ce secteur. Simplement je voulais une marque qui avait la totale maîtrise de ses produits et c’est bien le cas avec Mavic.
D’autres part j’ai été séduit par l’absence de fond de jantes grâce la technologie Tubeless UST de Mavic. Je n’aurais JAMAIS à devoir changer le fond de jante et mine de rien sur le long terme le coût n’est pas négligeable. D’autant que à l’usage un fond de jante est souvent à l’origine de problème d’étanchéité.
Enfin je n’en ai pas parlé mais le programme Mavic Care offre une garantie à vie sur toutes les roues en carbone achetées depuis 2021 si vous enregistrez vos roues dans un délai de 2 mois après l’achat.
Quelques liens :
Découvrir les roues Mavic sur Alltricks
Quel bel article. J’hésite depuis des mois entre les 32 et 45…. Je suis un cycliste lourd (82kg) et même en faisant un régime, je ne descendrai jamais beaucoup plus bas. Malgré mon profil, j’adore grimper… Je vis dans une région vallonnée et de temps en temps je vais dans les Vosges et Alpes. Mon poids + utilisation tendrait à partir vers les 45 ?(jante plus haute et rayons plus courts)
Actuellement j’ai des roues alues d’origine d’un trek emonda et elles se tordent sous la pression, le disque vient lecher le patin sur la roue arrière, même sur le plat.
32 ou 45… Le dilemme
Merci en tous cas pour l’article
Super article, merci!!
Je te suis sur le fait d’avoir une jante compatible tubules/tubetype.
Finalement conquis par le tubeless?? J’hesites encore….
Tu connais les pressions recommandés pour les 2 config? (tubuless/tubetype) pour cette paire de jante?
Bonjour Fab et merci 😉
Oui plus que conquis par le Tubeless !
Depuis Juillet 2021 je ne me suis plus arrêté sur le bord de la route à cause d’une crevaison et en Normandie avec ses petit bout silex qui perce le pneu, c’est exceptionnel.
En club il y a parfois un gars pour me dire que j’ai du blanc sur mon cadre, je suis sereins, c’est que ça a percé et le préventif à bien bossé.
Par contre comme je le dit dans l’article, les premiers montages peuvent peut être faire un peu peur mais après quelques montages ça devient une formalité.
Dans l’article j’explique que pour bien réussir on peut mettre le préventif avant d’essayer de faire claquer le pneu. C’est toujours vrai, mais aujourd’hui j’ai amélioré ma technique et j’arrive même à claquer le pneu sans mettre le préventif (Je met 30ml en 25mm). Simplement parce que je prend 2 minutes pour bien aligner les bord du pneu sur les bord de la jante. J’arrive même à mettre le pneu et le retirer SANS OUTILS.
Bref personnellement je recommande sans hésiter car c’est vraiment du confort, de la sécurité et un rendement meilleur qu’avec une chambre en Butyl.
OC.
Bonjour ne trouvez pas dommage que Mavic be propose pas de roulements ceramiques sur ses roues ? Je possède des roues alu avec des roulements ceramic speed et on dent vraiment la différence. Sinon merci beaucoup pour votre article qui m aide beaucoup dans ma reflexion
Cordialement
Bonjour Pascal,
Je n’avais pas vu votre message plus tôt désolé.
Non ça ne me dérange absolument pas que Mavic ne propose pas de roulement céramique en option car la demande est très marginale.
Alors celui qui veut mettre des roulements céramiques sur ses Mavic peut le faire sans problème et l’avantage c’est qu’il choisira la marque de roulement céramique qu’il souhaite.
Les tests montrent qu’il vaut mieux d’excellents roulements en acier que de mauvais roulements céramiques et l’expérience montre que si tu n’achètes pas des Ceramic Speed et bien c’est rarement un choix judicieux .
OC.
Hello, merci pour ton article très complet qui m’a convaincu de la performance de ces roues (qui sont très belles!)
As-tu envisagé de prendre le modèle SL 45 ? J’ai un budget plus serré et je me demande dans quelle mesure la différence se fera sentir. Sachant que je pars à peu près du même niveau que toi (avec des roues alu d’origine sur mon Scott addict RC qui a 2 ans), et que je tourne plutôt sur 4000 km annuels (vacances en montagne, le reste parcours plats/vallonnés).
Merci d’avance pour tes éclairages !
Bonne route
Salut Francesco
Merci 😉
J’avais le budget donc je n’ai pas envisagé les SL 45 mais leur caractéristiques sont très proches (Nouveau moyeu, Tubeless UST) donc hormis les quelques grammes de plus c’est sans hésiter un très bon choix.
J’en profite pour faire un petit topo 6 mois après mon achat.
Je n’ai jamais crevé ! Alors oui je crève mais le préventif fait toujours effet et parfois je le vois qu’une fois arrivé à la maison ou quand quelqu’un du club me fait remarqué que j’ai des traces blanches sur le cadre. DOnc vraiment TRES TRES satisfait sur ce point. Alors j’ai bousillé le pneu arrière en voulant réparer un trou plus gros que les autres avec une mèches … mais sinon le pneu avant a plus de 5000 km et je ne l’ai jamais entretenu, je rajoute toujours 10 ml de préventif (1/3 de la dose) quand je constate des projection sur le cadre histoire d’être certain qu’il y en ai toujours.
Sinon les roues … quel plaisir le carbone ! Je suis toujours hyper satisfait de mon choix et j’ai fait aucune maintenance sur le moyeux, tant qu’il tourne tout va bien. Par précaution je ferai un petit nettoyage / graissage avant de reprendre la saison en Mars.
J’adore le bruit du carbone, je ne parle pas de la roue libre, mais du bruit de la route qui raisonne dans le carbone quand tu roules vite. D’ailleurs les gens à pieds ou à vélo se retourne à mon approche. Donc c’est en plus utile.
Et puis sinon il y a la roue libre, j’ai enlevé l’amortisseur de bruit, et je n’ai clairement pas besoin de sonnette ! Si je vois un groupe de piéton j’ai juste à arrêter de pédaler et les gens se pousse rapidement.
Bon achat !
OC.
Sinon toujours fan de mes roues
Bonjour,
Comment fait-on pour enlever l’amortisseur de bruit ?
Merci !
Cet article a fini de me convaincre. Je les prends.
Merci
Tu ne vas pas regretter c’est certain. Je ferai un petit article de suivi sans doute à la fin de l’année.
J’ai changé le pneu arrière dernièrement car un trou a été fatal (mais le préventif a quand même fait son office car je ne m’en suis rendu compte qu’à la maison). C’est en voulant mettre une mêche que j’ai bousillé le pneu, il avait 2500 km j’aurais pu monter à 4000 je pense.
Aucun maintenance sur la roue libre et j’en suis très content.
OC.
Super article ! Construit de À à Z, je me retrouve dans ta réflexion mais je crois que mon choix te rejoins surtout car c’est français 🙂 !
Merci Nicolas 😉
Alors même si l’origine du produit ne fait pas tout, dans le cas présent Mavic et particulièrement cette paire de roue me ravie au quotidien !
OC.
Bonjour et merci pour votre test très clair qui me donne envie de passez à la caisse, mais juste une question
quelle est la pression maximum sur un pneu de 25 en chambre a air ?
Je demande ça car sur mes anciennes mavic c’était 7 bars maxi indiqué sur la jante et c’est pas assez pour moi qui fait 83kg et qui gonfle plutôt à 8 ou 8,5 bars
Merci d’avance
Bonjour Hervé,
La pression est celle indiquée sur le pneu. Maintenant MAVIC laisse des crochets pour ceux qui mettent beaucoup de pression, j’imagine qu’on est toujours sur 7 bars. En Tubeless 5 bars suffit largement, même à 85 kg 😉
OC.