Neil Young vient de sortir, à la surprise générale, un nouvel album: A Letter Home. Il s’agit d’un album de reprises coproduit avec Jack White, le fou furieux de The Whites Stripes qui a commit le tube Seven Nation Army en 2003. L’album a été enregistré dans le studio d’enregistrement de Jack, là ou siège de sa maison de disque Third Man Record à Nashville. Sa maison de disque à la particularité de produire essentiellement du vinyle, c’est sans surprise donc que l’album de Neil Young n’est sorti (dans un premier temps) qu’en vinyle.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas bien bien Jack White, il faut savoir qu’il ne fait rien comme les autres, c’est un four à idées, tout ce qu’il fait est original, bizarre diront certains, mais il est un fait, c’est efficace. Son dernier Ultra LP, Lazaretto, regorge d’astuces : La face A se lit en commençant par la fin, une chanson est cachée sous l’étiquette centrale, le début de la face B est acoustique ou électrique selon le sillon choisit, sillons qui se rejoignent d’ailleurs au milieu de la chanson, … tous les détails dans la vidéo qui suit !
Alors que nous a t’il réservé pour l’enregistrement de l’album de Neil Young? Et bien pour donner un son année 50 à l’album une vieille cabine d’enregistrement datant de 1947, le Voice-O-Graph, a été utilisée. C’est une sorte de photomaton pour vinyle qui presse votre composition en live. Il suffit de rentrer dans la cabine, mettre une pièce, respirer un bon coup et un afficheur (voir photo juste en dessous) vous guide tout au long de l’enregistrement. Vous récupérez votre vinyle comme dans un photomaton. Là on est clairement loin de ce que l’on peut faire avec les séquenceurs actuels dopés de numérique à outrance.
Voici la démonstration d’un enregistrement sur un Voice-O-Graph. C’est à la fois bluffant et émouvant.
Et voici Neil Young, dans la cabine, avec sa guitare et les paroles scotchées sur la paroi, enregistrant Needle Of Death.