Comment les jeunes Thaïlandais sont passés du jeu-vidéo à l’eSport

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L’eSport a bénéficié de l’impossibilité, tant des équipes sportives que des spectateurs, de se rendre dans les stades, tout au long de la pandémie de coronavirus. En Thaïlande, s’ajoute à cela la dimension asiatique du Sud-Est, influencée par la volonté d’éradication totale du virus en Chine. Le pari en ligne, faute d’événements, s’est tourné vers l’eSport, en Thaïlande comme partout ailleurs.

Au-delà de l’aspect conjoncturel, une fois l’eSport adopté, on ne constate pas de “retour en arrière”.

Les plateformes où l’eSport se met en scène

La diffusion de l’eSport est soutenue, en Thaïlande, par les principaux médias qui s’en mêlent, tels que Youtube (77 % ) et Twitch (48 %), alors que Facebook (16%), Mixer (12%) et Garena (11%) ne prennent qu’une marge encore faible.

Génération smartphone du millénium

Le sport électronique est encore une victoire de la téléphonie mobile – comme tout ce qui relève de la liberté de mouvement et de la personnalisation ou des transactions instantanées- sur les modes traditionnels de communication, comme la télévision : 88 % de ses pratiquants passent par leur smartphone pour se connecter.

La génération Y, née avec le téléphone mobile à la main, est la réelle promotrice de ces sports issus du High-Tech, contre celle, toujours nombreuse, qui préfère le retour aux terrains de foot ou aux hippodromes. Les goûts pour l’un ou pour l’autre ne sont pas nécessairement incompatibles.

Le recul de la console au profit du mobile qui sait tout faire

Les amateurs d’eSport continuent néanmoins d’utiliser, pour la moitié d’entre eux leurs PC, alors que le mobile multifonction s’est progressivement substitué à la console, qui, comme une relique, n’occupe plus que 45 % des foyers.

De nombreux fans d’eSport le sont aussi de sports extrêmes

De ces études sur l’eSport, on retient aussi des révélations assez surprenantes, comme la corrélation marquée entre la passion pour les sports électroniques et celle pour les sports extrêmes, comme si l’une préparait à l’autre.

Le point commun est celui de l’engagement et du goût pour la prise de risque, qui peut être plus ou moins prononcé, derrière un écran ou en se donnant à fond face aux éléments (haute montagne, saut à l’élastique, parachutisme, ULM, moto, etc.).

La question subsidiaire serait de comprendre dans quel sens cet attrait se diffuse le plus : apparemment, il semble que ce sont les amateurs de sport extrême qui “glissent” vers l’eSport, comme s’ils s’accordaient une pause dans la profusion d’adrénaline, ou y retrouvaient un condensé saisissant par l’image.

L’eSport retient l’attention des amoureux de sport extrême, au moins huit heures par semaine, comme s’ils y discernent des scenarii applicables dans leurs spécialités autres.

L’eSport, pratiqué intensément, réclame une préparation physique de haut niveau, ce qui le rapproche finalement des conditions du sport à haut risque physique. Malgré tout, l’attrait des jeux électroniques est aussi d’apporter une sécurité et un confort qui n’est plus de mise, dès qu’on saute d’un avion ou qu’on se balance au bout d’un élastique !

L’eSport thaïlandais en quelques chiffres

L’eSport brasse énormément d’argent et on obtient une reconnaissance en tant que professionnel, dès qu’on a pu prétendre à certaines récompenses financières, qui démontrent qu’on peut en vivre.

Ces professionnels ou joueurs en voie de professionnalisation au pays de Siam, ne représentent encore qu’une élite privilégiée, où 1806 virtuoses atteignent ensemble environ 20 millions de dollars américains, ce qui constitue une coquette somme, pour 1108 compétitions disputées.

Les occasions de briller fournies sont donc nombreuses au cours d’une année, en multipliant les chances de chacun d’affirmer son niveau d’expertise.

Savoir où il faut être et regarder

La multiplicité de ces opportunités de se faire reconnaître comme professionnel et leader d’opinion à suivre génère aussi de la confusion : il faudrait qu’une hiérarchie s’instaure entre ces événements, pour que les promoteurs distinguent lesquels il convient d’appuyer pour le développement global de l’eSport, au niveau national thaïlandais et international.

Le bouche-à-oreille et les impressions subjectives échangées sur les réseaux sociaux sont pour beaucoup dans la constitution des réputations, qui n’en sont que plus précaires.

Les grandes marques, les Gafam, savent réunir les données holistiques qui permettent de procéder à un premier tri à plat convaincant des statistiques recueillies. Des compagnies comme Nielsen fournissent une vue d’ensemble du marché, grâce à des outils performants comme Nielsen Fan Insights.

Comme on le voit, à travers l’exemple de League of Legends, l’Asie domine largement l’Occident, dans beaucoup de domaines de l’eSport et l’écart se creuse. La Thaïlande se taille une place de choix dans cette âpre compétition.

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